Association contre l'heure d'été double, pour la
réduction des avancements de l'heure légale
Communiqué
de presse - mars 2017
Une brèche dans le tableau des heures
européennes
Après
l’abandon des changements d’heure par la
Fédération de Russie et par la Turquie, un pays de
l’UE, la Hongrie, se prépare à utiliser une heure
fixe, suite au vote d’un comité parlementaire. Ainsi le
pays utilisera la liberté des États membres d’avoir
ou non des changements d’heure. Cette liberté, longtemps
dissimulée officiellement, a toujours été
expliquée par l’ACHED.
L’abandon du système de l’heure
d’été par un pays du centre de l’Europe va
ouvrir une brèche dans le tableau des heures des pays, et dans
l’esprit de leurs gouvernants, persuadés qu’il
faudrait conserver le statuquo actuel. Notre association a
demandé à Madame la Commissaire aux Transports et au
Tourisme de proposer aux États membres de l’UE de venir
à des heures fixes en recourant éventuellement, dans les
pays qui l’estimeraient intéressant, à des horaires
de travail avancés : ceux-ci ne produisent pas le redoutable
effet « dominos » des déplacements des
échelles des heures légales. En effet, ce système
gêne les liens des transports avec les pays voisins, en les
poussant à l’adopter, même s’il leur apparait
nuisible.
À côté de la France, l’Espagne reste dans la
perspective d’un proche réajustement de son heure «
d’hiver », GMT+1, avec celle du méridien de
Greenwich, qui traverse le pays.
L’ACHED a envoyé des lettres aux candidats à la
Présidence de la République, afin de savoir s’ils
seraient favorables soit à
l’abandon des changements d’heure — avec maintien
d’une heure d’avance toute l’année —,
soit à la reprise de l’heure de Greenwich en
période « hiver », soit aux deux modifications
à la fois.
Les changements d’heure constituent une perturbation
évidente pour la santé, aux conséquences
néfastes, révélées par une suite
ininterrompue de travaux. Ainsi, une étude américaine,
publiée en 2017, a constaté que les échecs des
grossesses, après fécondation in vitro, montaient
significativement de 15,5 % à 24,3 % si le transfert
d’embryons avait lieu dans les trois semaines après
l’avancement de l’heure. Autre exemple, celui du taux de
suicide en Australie, plus élevé après le passage
à l’heure d’été qu’à
n’importe quelle autre période de l’année
(étude publiée en 2008).
À l’époque du changement d’automne 2016, nous
avons rappelé un autre effet pervers : les avancements de
l’heure en tant que tels n’apportent pas de réelles
économies d’énergie ! Au contraire, leur bilan
énergétique global est de plus en plus négatif,
compte tenu des diverses surconsommations, qui dépassent
nettement les économies en éclairage, en raison de la
diffusion croissante des lampes efficaces LED, qui s’imposent
après les fluocompactes.
Le livre de la présidente de
l’association, « Au musée des erreurs :
l’heure d’été – Les victimes
d’une légende » est disponible chez
l’éditeur EDILIVRE en version papier et/ou
numérique. Pour le commander, le lien est http://www.edilivre.com/au-musee-des-erreurs-l-heure-d-ete-231223384e.html.
Les journalistes peuvent l’avoir gratuitement par
actualite@edilivre.com
Contact presse
Éléonore
GABARAIN, présidente de l'association
14, avenue de St-Germain
78160 Marly-le-Roi (France)
Portable 06 68 54 37 14
Tél-répondeur
01 39 58 00 91
egabarain@gmail.com