Association contre l'heure d'été double, pour la
réduction des avancements de l'heure légale
Communiqué
de presse - septembre 2015
France : ne plus s’autoflageller avec une heure
légale trop avancée
Les graves problèmes auxquels
l’Europe est actuellement confrontée risquent de faire
apparaitre comme peu importante la réduction des avancements de
l’heure française. Mais on peut raisonner d’une
autre manière : afin de mieux faire face à ces graves
problèmes, ne faudrait-il pas cesser de faire souffrir les
familles, les écoliers en classe à 6 h 30 (heure du
fuseau), les travailleurs en général, et en particulier
les agriculteurs, qui n’en peuvent plus !?
L’abolition de l’heure d’été est une
question de justice. L’État français se doit de
réparer une mauvaise décision. La population
française a subi pendant quarante ans les préjudices
liés à un régime erroné de l’heure
légale, avancée de deux heures en période «
été » par rapport à l’heure de son
fuseau horaire géographique, celui de Greenwich.
Dès l’origine, on pouvait savoir que ce système
cumulait un ensemble d’inconvénients majeurs. C’est
ce qu’ont mis en évidence quatre rapports parlementaires,
dont celui de Madame Ségolène Royal (en 1990), pour qui
le solde énergétique de l’heure avancée
d’été aurait été, à
l’époque, « infime et incertain ». Ce solde
est en fait négatif d’après la majorité des
études réalisées dans le monde, même sans la
prise en compte des impacts sur les circulations, ni de l’effet
réducteur des économies d’éclairage
liées à l’heure d’été
entrainé par la diffusion des lampes efficaces. Les deux
rapports du sénateur Philippe François ont montré
que l’heure d’été ne favorise pas les
transports. Il est même vraisemblable que l’heure
avancée défavorise l’utilisation des transports
collectifs. Le quatrième rapport parlementaire, celui du
député François-Michel Gonnot a
présenté des problèmes perturbateurs pour divers
secteurs du travail, dont l’agricole, et aussi celui du tourisme
et des loisirs.
L’ACHED constate ainsi que de prétendus avantages
attribués à l’heure d’été ne
sont pas réels, ce qui devrait suffire pour la supprimer,
même si les problèmes de sommeil, de santé, et ceux
des accidents causés continuent à être niés
par des personnages qui confondent « heure
d’été » et « jet lag » ; alors
que le Dr Paul Kelley, de l’Université d’Oxford,
vient de dénoncer la moindre efficacité du travail
pendant les heures trop matinales.
L’association espère que le nouveau rapport
commandé par Madame Ségolène Royal aboutira
à la réduction des avancements de l’heure
légale de deux heures à une heure, sans changement deux
fois par an. La présidente de l’ACHED explique, dans un
livre intitulé Au musée des
erreurs, l’heure d’été : les victimes
d’une légende (1), l’absurdité de ce
système, maintenu à tort par l’actuelle Commission
européenne, qui traite le sujet de manière
négligente et partiale. Celle-ci prétend que
l’heure d’été favorise les loisirs, ce qui
n’est pas vrai de manière globale, notamment à
cause des matinées plus froides ; d’ailleurs l’UE
n’a pas de compétence dans ce domaine des loisirs.
(1) Il peut être acheté
dès maintenant chez l’éditeur Édilivre en
version papier ou numérique. Pour le commander, le lien est http://www.edilivre.com/au-musee-des-erreurs-l-heure-d-ete-231223384e.html.
Les journalistes peuvent l’avoir gratuitement par
actualite@edilivre.com. Il
sera en librairie à partir du 10 novembre environ.
Contact presse
Éléonore
GABARAIN, présidente de l'association
14, avenue de St-Germain
78160 Marly-le-Roi (France)
Portable 06 68 54 37 14
Tél
01 39 58 00 91
egabarain@gmail.com