Association contre l'heure d'été double, pour la
réduction des avancements de l'heure légale
Communiqué
de presse - octobre 2014
Nos deux heures d'avance : Double gain ou double perte ?
En attendant la
communication du nouveau rapport de consultant pour la Commission
européenne, l'ACHED rappelle que les prétendus gains
énergétiques de la première heure d’avance
de l’heure légale française (1945) apparaissent
valorisés dans quelques lettres du ministère de
l’Énergie à côté des gains
attribués à la deuxième heure d’avance,
celle « d’été ». Mais il s’agit
en fait très vraisemblablement d’une double perte, et non
d’une double économie.
En effet, le Commissaire Siim Kallas, dans une lettre à
l’ACHED, a estimé que « le bilan global
européen énergétique de l’heure
d’été serait probablement plutôt neutre
». Or, pour divers experts, belges ou allemands, ce bilan
apparait même négatif, en raison des surconsommations
diverses, dont celles du chauffage et du trafic routier. Même
conclusion pour les Américains Kotchen & Grant.
L’Association contre l’heure d’été
double (ACHED) a signalé depuis longtemps une évidence
mathématique : l’utilisation croissante de lampes
efficaces, consommant beaucoup moins d’électricité
pour une même heure d’éclairage, diminue de
manière très importante les économies
d’éclairage liées à l’heure
avancée d’été. En conséquence, le
bilan énergétique global de celle-ci,
- s’il était neutre, passe à négatif,
- et s’il était déjà négatif, devient
de plus en plus négatif.
La présidente de l'ACHED avait demandé à la
ministre de l'Énergie, Mme Ségolène Royal, un
entretien où elle aurait pu expliquer cette importante question.
Mais la ministre n'a pas accordé de rendez-vous, même pas
avec un conseiller.
Il est inadmissible que la France maintienne l’exception de deux
heures d’avance en été, record que l’Espagne
se prépare à abandonner. Elle ne peut pas être
justifiée par des avantages hypothétiques
côté loisirs.
Une heure d’avance de moins, ce serait excellent pour les rythmes
scolaires. La réforme actuelle n’atteindra pas son but,
qui est d'améliorer les performances de l’école,
sans cette réduction des avancements de l’heure.
Le mieux serait l’abandon des heures d’été et
des changements d’heure dans toute l’UE. Cet abandon
éviterait des complications et des difficultés pour les
transports, des dépenses de santé et des conditions
défavorables à la rentabilité du travail. Il
réduirait le nombre des divers accidents entrainés par la
fatigue causée par l'heure d'été (cardiaques, du
travail et de la circulation). Il diminuerait l'incidence de la maladie
d'Alzheimer, qui est favorisée par l'abus de somnifères
de type benzodiazépines.
Ainsi l'heure d'été concerne deux grandes questions
d'actualité, les rythmes scolaires et la maladie d'Alzheimer.
À quand un vrai débat télévisé sur
la question de l'heure, considérée à tort comme
mineure ?
Contact presse
Éléonore
GABARAIN, présidente de l'association
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