Association contre l'heure d'été double, pour la
réduction des avancements de l'heure légale
Communiqué
de presse - février 2016
Pour la santé, l'énergie et le travail, l'heure
de greenwich en période “hiver” !
La France va-t-elle continuer à
s’autoflageller avec des heures légales trop
avancées ? Madame Ségolène Royal, qui avait promis
de nouvelles études sur l’heure d’été,
a déclaré que le retour à une heure « fixe
» (Greenwich + 1) comporterait trop d’inconvénients
dans l’Union européenne. Elle n’a pas fait
référence à l’avancement quasi exceptionnel
de notre heure « d’hiver ». Nos
écoliers commencent les classes à 7 h 30, horaire de
Greenwich, en
"hiver", et à 6 h 30 en "été".
Plus l’heure légale est
avancée, plus il y a de problèmes.
Pourquoi la France maintient-elle
encore une heure légale avancée en « hiver »,
alors qu’elle est parfaitement libre de l’abandonner ?
C’est une véritable « heure nazie »,
puisqu’imposée par Adolf Hitler en 1940. Ce n’est
plus « l’heure allemande », car l’Allemagne
actuelle n’est pas responsable de son maintien chez nous.
D’ailleurs, ce pays utilise l’heure de son fuseau en
« hiver », comme c’est la règle
générale pour les nations qui changent d’heure en
Europe et dans le monde !
L’avancement d’une heure en « hiver »
constitue, pour la France continentale, une inégalité
pénalisante comparativement aux autres pays européens. Un
autre utilisateur actuel, l’Espagne, a voté son abandon
fin 2013. L’avancement est bien plus faible au Benelux,
troisième utilisateur, situé au coin est du fuseau de
Greenwich. Cet avancement de l’heure en « hiver »,
maintenu évidemment en « été », a les
mêmes effets qu’une heure d’été «
simple », hormis ceux liés au changement lui-même.
Quand l’heure avancée d’été se
superpose à l’avancement permanent d’hiver, les
effets pervers de l’heure d’été sont
doublés : matinées encore plus froides, entrainant des
difficultés pour les circulations et les travaux
extérieurs, dont agricoles, ainsi qu’une baisse
générale de la productivité au travail et des
dépenses énergétiques pour le chauffage... et
soirées encore plus chaudes, causant un manque de sommeil, qui
augmente la prise de somnifères et donc des couts pour la
santé, et surconsommations de climatisation pour les
véhicules et les bâtiments.
Quant à la période « hiver »,
l’avancement rend déjà plus difficiles le travail
et la circulation matinale.
Les études réalisées dans des pays à
« heure d’été simple » ont mis en
évidence d’importantes surconsommations
d’énergie liées à l’avancement
d’une heure de l’heure légale, avancement
équivalent à celui de notre « heure d’hiver
», pour ce qui concerne sa prolongation en «
été ». Avec la diffusion croissante des lampes
à haute efficacité, le solde énergétique de
l’heure d’été devient de plus en plus
négatif. Très grave : le lever ultramatinal pour
commencer le travail trop tôt est de nature à dissuader
une partie importante de la population d’utiliser les transports
en commun.
L’Association « Contre l’Heure d’Eté
Double » demande au Gouvernement français de donner suite
à la proposition de loi votée par le Sénat en
1990, pour un système UTC » hiver » - UTC+1 «
été », correspondant à notre situation
géographique.
L’ACHED continuera à travailler pour l’abandon des
« heures d’été » au niveau
européen. Quoi de plus normal que d’avoir en France
l’heure du méridien de référence
(Greenwich-Saumur-Tarbes) toute l’année ? De légers
ajustements des horaires sur cette échelle, claire et fixe,
pemettraient une situation optimale pour le travail et le sommeil.
Le livre de la présidente de
l’association, « Au musée des erreurs :
l’heure d’été – Les victimes
d’une légende » est disponible chez
l’éditeur EDILIVRE en version papier et/ou
numérique. Pour le commander, le lien est
http://www.edilivre.com/au-musee-des-erreurs-l-heure-d-ete-231223384e.html
Les journalistes peuvent l’avoir gratuitement par
actualite@edilivre.com
Contact presse
Éléonore
GABARAIN, présidente de l'association
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